Divine Marilyn
Du 9 Juillet au 22 Septembre 2019
Galerie Joseph – 116 Rue de Turenne – 75003 Paris
Après le succès des grandes expositions d’été consacrées à Steve McQueen puis à Johnny Hallyday, la Galerie Joseph présentera durant l’été 2019 une exposition intitulée « Divine Marilyn »
Pour la première fois en France, cette grande exposition sur 850m2 regroupera les trois plus grands noms de la photographie américaine qui ont immortalisé Marilyn Monroe à différentes époques de sa vie au travers de près de 200 photos ou documents.
Elle sera réalisée avec la collaboration de Meta et Edith Shaw, filles de Sam Shaw ; Joshua Greene, fils de Milton Greene, et Olivier Lorquin, Président de la Fondation Dina Vierny – Musée Maillol pour Bert Stern.
- Un espace d’une cinquantaine de photos de Sam Shaw qui a réalisé de 1952 à 1962 de nombreux clichés de la vie privée de la star, comme lors de la première année de son mariage avec le dramaturge Arthur Miller, époque où elle semble plus heureuse que jamais. Des photographies qui respirent la simplicité et capturent une femme accessible qui essaye de retrouver une part de normalité. Sam Shaw a également immortalisé le tournage du film de Billy Wilder « Sept ans de réflexion » en réalisant le mythique cliché de l’envolée de la robe blanche de Marilyn au-dessus d’une bouche de métro à New York.
Photo by Sam Shaw (c) Sam Shaw Inc., courtesy Shaw Family Archives, Ltd.
- Un autre corner, également de 50 photos, sera consacré aux œuvres du photographe Milton Greene dont les clichés iconiques ont fait le tour du monde comme ceux de la star en tenue de ballerine. Grâce à son travail tout en finesse et en élégance, Milton Greene rappelle la capacité de cette femme aux mille visages à changer de personnage avec un naturel qui étonne.
Photo by Milton Greene (c) Milton Greene archiveimages
- En 1962, quelques jours avant la disparition de Marilyn, Bert Stern réalise pour Vogue une séance photos qui durera 3 jours pendant lesquels 2571 photos seront shootées. Une douzaine de tirages grands formats de cette « dernière séance » seront exposés. Stern avait capturé une Marilyn sans fards, dans un moment de liberté et d’abandon mais c’est elle-même qui avait choisi les photos sur les planches contact avec le souci constant de contrôler son image.
- Corner Arty : Marilyn revisitée par la scène Pop et Street Art. Une quinzaine d’œuvres d’artistes émergents sous le regard bienveillant d’Andy Wahrol… La photo sélectionnée de Warhol était une publicité tiré du film « Nigeria », dans lequel Marilyn avait précédemment joué en 1953. Il a créé de nombreuses œuvres pop art de Monroe en utilisant cette image, y compris « diptyque Marilyn » aujourd’hui considérée comme l’une des pièces les plus influentes en art moderne. Au lieu de dessiner ou de peindre son visage, Warhol a choisi une photo qu’il savait que tout le monde connaissait. Mais pourquoi Monroe ? Marilyn incarne la célébrité et la notion même de « sex-symbol ». Mettre en avant des personnes célèbres est devenu l’une des caractéristiques du mouvement pop art au cours des années 60 : il s’agit en fait d’un commentaire acerbe sur l’obsession des médias de masse avec le culte de la célébrité.
Norma Jeane Baker avant Marilyn
L’exposition s’attachera également à recréer le parcours et la métamorphose de Norma Jeane Baker en Marilyn Monroe.
Un morphing photo depuis ses clichés de bébé jusqu’à cette jeune fille aux boucles brunes qui rêvait de devenir célèbre.
Elle avait très vite compris que si elle faisait un grand nombre de couvertures de magazine, elle deviendrait vite très populaire. La jeune femme multiplie donc les séances photos, que ce soit pour gagner sa vie comme avec ce calendrier de 1949 où elle apparaît nue, ou pour construire les premiers échelons de sa carrière. En posant devant une multitude de photographes, Marilyn Monroe voulait être regardée et aimée par le public, mais aussi remarqué par les studios de cinéma.
En prenant les poses suggestives et stéréotypées de la pin-up, elle va d’abord offrir l’image d’une jeune femme populaire et proche du public américain à l’inverse de Greta Garbo ou de Marlene Dietrich, plus froides et distantes.
Marilyn Monroe deviendra ensuite l’objet des studios d’Hollywood. Les photos sont plus conventionnelles et répondent aux codes de la promotion et de la publicité. L’actrice devient alors une « vamp », un sex-symbol et en même temps une icône officielle de la culture pop américaine (immortalisée quelques années plus tard par Andy Warhol).
Marilyn durant la guerre de Corée
Marilyn s’est rendue en Corée pendant sa lune de miel au Japon avec son mari Joe DiMaggio pour divertir les troupes américaines à la fin de la guerre de Corée en 1954. Un épisode méconnu de sa vie que les commissaires d’exposition ont pu recréer grâce à des films d’archives et des clichés réalisés par les quatre photographes officiels mais aussi par des photos prises par les soldats eux-mêmes.
La véritable histoire du tournage de « 7 ans de Réflexion »
Un corner consacré a l’histoire de la photo la plus célèbre et la plus sulfureuse du cinéma hollywoodien. Une scène mythique qui propulsera Marilyn au firmament des stars planétaires, mais qui sera aussi à l’origine de son divorce avec Joe DiMaggio.
(histoire sur le lien suivant : )
Photo by Sam Shaw (c) Sam Shaw Inc., courtesy Shaw Family Archives, Ltd.
Des images connues, méconnues ou inédites
L’exposition s’est attaché à montrer grâce à des clichés inédits que Marilyn était loin de la “Pin-up blonde” qu’elle interprétait, comme un masque qu’elle mettait pour chacune de ses représentations publiques, mais qu’elle était également une femme enjouée et mutine, loin de l’image à laquelle elle est souvent rattachée.
A côté des clichés promotionnels et de l’industrie cinématographique qui avait façonné une icône pour la représenter, Marilyn a su se construire sa propre histoire et sa propre légende…
Les Commissaires Patrice Gaulupeau et Ghislaine Rayer de Display productions ont réalisé ces trois dernières années les expositions consacrées à Steve McQueen puis à Johnny Hallyday, ainsi que les expositions « Pop-Art/Pop-Up », « Bikini, la légende », « Pin-Up » et « Lingerie Treasures »… aussi bien à la Galerie Joseph qu’à Milan, New-York ou Shanghai.
La Galerie Joseph, située dans le Haut Marais, est un ancien atelier industriel entièrement rénové par le Galeriste Michael Timsit et allie modernité et tradition en présentant de grands espaces épurés. Pleine de charme, la Galerie a su conserver son âme à travers ses pierres, poutres apparentes et murs d’origine. Ce lieu offre une superficie totale de 850m² sur deux niveaux, dont une impressionnante verrière culminant à 12m qui fait de cet endroit un lieu d’exception.
Following the success of the major summer exhibitions dedicated to Steve McQueen and Johnny Hallyday, Galerie Joseph will be hosting a new exhibition named “Divine Marilyn” next
summer 2019.
For the first time, this large exhibition taking place on 850 sqm will bring together the three biggest names in American photography who have immortalized Marilyn Monroe at different times in her life through nearly 200 photos and documents.
The exhibition will be in collaboration with Meta and Edith Shaw, Sam Shaw’s daughters; Joshua Greene, son of Milton Greene, and Olivier Lorquin, President of the Dina Vierny Foundation – Musée Maillol for Bert Stern.
- A whole area will be displaying over fifty photographs by Sam Shaw, who took many shots of the star’s private life between 1952 and 1962, including her first year of marriage to the playwright Arthur Miller, when she looked happier than ever. These photos exude simplicity and capture an approachable woman who sometimes yearned for a normal life. Sam Shaw also immortalized the filming of Billy Wilder’s movie ‘The Seven Year Itch’ by taking the iconic picture of Marilyn’s flying skirt on top of subway grates in New York City.
Photo by Sam Shaw (c) Sam Shaw Inc., courtesy Shaw Family Archives, Ltd.
- Another corner of about 50 photos will be dedicated to the works of photographer Milton Greene whose iconic shots have travelled around the world, including those where the star is dressed like a ballerina. Through his delicate work, Milton Greene highlights the ability of this woman of a thousand faces to switch characters with surprising ease.
Photo by Milton Greene (c) Milton Greene archiveimages
- In 1962, a few days before Marilyn’s disappearance, Bert Stern held a 3-day photo shoot for Vogue during which 2,571 photos were taken. About a dozen large prints of this “last session” will be displayed. Stern had managed to capture an unvarnished Marilyn, in a rare moment of freedom and abandonment, however she was the one to select the photos on the contact sheet, always mindful to control her image.
- Film posters, magazine covers and period press …
- Corner : Arty Marilyn revisited by the Pop and Street Art scene. Fifteen works by emerging artists under the watchful eye of Andy Wahrol…
Norma Jeane Baker before Marilyn
The exhibition will also focus on recreating the journey and the transformation of Norma Jeane Baker into Marilyn Monroe.
A photo morphing will be displayed, with shots of her when she was just a baby progressively turning into a young brown-haired girl who only dreamed of becoming famous.
She quickly realized that appearing on many magazine covers would help her become very popular. The young woman starting multiplying photo shoots, which partly served to make a living as was the case with the 1949 calendar where she appeared naked, but also to build the foundation of her career. Posing for countless photographers, Marilyn Monroe wanted to be widely seen and admired, but also to be noticed by the studios.
By imitating the suggestive and stereotypical poses of pin-ups, she first gave the image of a young relatable woman, close to the American people, unlike Greta Garbo or Marlene Dietrich, who were colder and distant.
Marilyn Monroe then became the target of Hollywood studios. Her shots were more conventional and suitable for promotion and advertising. The actress turned into a ‘vamp’, a sex symbol as well as the official icon of American pop culture (immortalized a few years later by Andy Warhol).
Marilyn during the Korean war
Marilyn travelled to Korea on her honeymoon in Japan with husband Joe DiMaggio to entertain American troops at the end of the Korean War in 1954. This was quite an unknown episode in her life that the exhibition’s curators were able to recreate thanks to archival films and shots taken by four official photographers as well as pictures taken by the soldiers themselves.
The story behind «The 7 Year Itch » shoot
This corner will be dedicated to the story of the most famous and scandalous photo of Hollywood cinema. An iconic scene that rose Marilyn to the ranks of worldwide legends, but that was also the cause of her divorce from Joe DiMaggio.
Photo by Sam Shaw (c) Sam Shaw Inc., courtesy Shaw Family Archives, Ltd.
Known, unknown and unpublished images
The exhibition aimed to show through exclusive shots that Marilyn was far from being the ‘blond Pin-up’ that she pretended to be and which served as a mask that she wore on each of her public outings. She was also a cheerful and playful woman, a long way from the image she projected.
Marilyn managed to build her own story and legend, beyond the iconic image that the advertising and movie industries made her to be.
Photo by Sam Shaw (c) Sam Shaw Inc., courtesy Shaw Family Archives, Ltd.
The curators Ghislaine Rayer and Patrice Gaulupeau from DisPlay Productions have produced over the last three years several exhibitions dedicated to Steve McQueen and Johnny Hallyday, as well as “Pop-Art / Pop-Up”, “Bikini, the legend”, “Pin -Up “and” Lingerie Treasures “. These were held at Galerie Joseph as well as in Milan, New York and Shanghai.
Galerie Joseph, located in the Haut Marais, is a former industrial workshop which has been fully renovated by the gallery owner Michael Timsit and combines modernity and tradition with its large refined rooms. Full of charm, the Gallery has preserved its soul through the stones, exposed beams and original walls. This place offers a total surface of 850m² on two levels, including an impressive glass roof peaking at 12m which makes this place unique.
Copyright Ghislaine RAYER & Patrice GAULUPEAU
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