Jackie Kennedy

English version at the end

Jackie, une icône

De 2 Juillet au 1er Septembre 2019

Galerie Joseph – 16 rue des Minimes – 75003 Paris

La Galerie Joseph présentera durant l’été 2019 une exposition  sur Jackie Kennedy, intitulée « Jackie , une icône » qui  25 ans après sa disparition, continue toujours de fasciner les foules.

Les commissaires d’exposition, Ghislaine Rayer et Patrice Gaulupeau ont délibérément choisi de consacrer cette rétrospective photographique à la partie « Kennedy » de la vie de Jackie, car le couple qu’elle a formé avec le Président des Etats-Unis a été unique en son genre. Grâce à lui, elle était devenue aux yeux du monde la « reine de l’Amérique », grâce à elle, il était devenu le plus puissant des chefs d’état.

Cette jeune femme d’allure royale, au look novateur et moderne, mère de beaux enfants, qui voulait faire du palais présidentiel américain un nouveau Versailles, avait créé la légende Kennedy. Suite à l’assassinat de JFK, en taisant ses parties sombres mais en magnifiant le personnage de son mari, elle  invente le mythe Kennedy !

Pour mieux cerner cette personnalité entrée dans la légende, l’exposition « Jackie Kennedy » rassemblera une centaine de photographies.

Ces clichés retraceront le destin hors du commun de cette petite fille modèle devenue First Lady. Entre moments de bonheur et tragédies, chaque photo donnera un nouvel éclairage sur cette femme énigmatique.


De son enfance à son mariage avec JFK

Jacqueline Lee Bouvier, issue d’une famille aisée new-yorkaise, est née en juillet 1929. Elle passe les premières années de sa vie dans le domaine familial de l’East Hampton, où elle devient, dès son très jeune âge, une cavalière émérite, un sport qui demeurera une passion toute sa vie. Elle aime aussi le dessin, la littérature et la poésie. Mais cette enfance idyllique se termine lorsque ses parents divorcent pour le plus grand drame de la jeune fille qui souffre terriblement de cette séparation.

Jacqueline ne  fréquente que des écoles huppées, c’est une élève studieuse et brillante dont on apprécie surtout les qualités littéraires et sportives. A la fin de ses études secondaires, elle est nommée «débutante de l’année»  et à 20 ans, elle part étudier en France, où elle suit d’abord un cours intensif de français à l’Université de Grenoble, avant de poursuivre ses études à la Sorbonne de Paris où elle approfondit sa passion pour la culture française.

À son retour aux Etats-Unis, à la fin de ses études, elle s’inscrit à un concours littéraire organisé par le magazine Vogue qu’elle gagne en devançant quelque 1 300 concurrentes.

Ne voulant pas finir femme au foyer et revendiquant son indépendance, elle se trouve un travail de « photographe enquêteur » pour le journal Washington Times-Herald en 1952. Elle se fait remarquer pour son intelligence vive, sa grande culture, sa réserve polie… et son côté snob !  C’est aussi cette année-là que son destin va être bouleversé : elle rencontre  John Fitzgerald Kennedy qui, à 35 ans, est l’étoile montante du parti démocrate…

Après l’élection de Kennedy comme sénateur en novembre, leur relation devient plus sérieuse. Sur le conseil de son père, John la demande en mariage. Joseph voyait en Jackie la femme idéale pour permettre à son fils d’accéder au plus haut poste de l’état.

Il aura lieu le 12 Septembre 1953 à Newport. La cérémonie sera considérée comme l’événement mondain de la saison. La femme indépendante qu’elle rêvait de devenir finira par entrer dans le rang pour donner l’image d’une épouse modèle.


Jackie et John Kennedy, un couple complémentaire

Alors que John est au cœur de la politique intérieure du pays, Jackie occupe son rôle de première dame à la perfection. Relativement discrète, elle séduit pourtant par ses manières raffinées et sa culture impressionnante.

Dès l’investiture de John, elle entreprend la restauration de la Maison Blanche où se sont succédé tous les présidents américains. Soucieuse de revaloriser l’image de ce symbole national, elle fonde alors le Comité des beaux-arts de la Maison-Blanche. Comité dont la mission est de restituer la richesse du patrimoine mobilier, malheureusement dispersé. Elle est à l’initiative de nombreuses manifestations officielles, transformant ce lieu en une vitrine de la création artistique et intellectuelle. Peintres, musiciens, écrivains, scientifiques se mêlent ainsi aux hommes politiques, diplomates et chefs d’État.

Jackie, la « Reine de l’Amérique »

Lors des visites officielles, elle séduit, notamment par sa maîtrise des langues étrangères. Jackie parlait couramment l’anglais, le français, l’espagnol et l’italien). Elle arrive même à éclipser le président des Etats-Unis dans les manifestations officielles. Au cours de la visite du couple présidentiel à Paris au printemps 1961, alors que le président français Charles de Gaulle est ébloui par la première dame américaine, John, conscient de l’avantage d’avoir une telle épouse à ses côtés, ira jusqu’à dire « Je suis l’homme qui accompagne Jackie Kennedy ! »

Jackie et John en famille

Bien que leurs clichés de mariage les présentent comme extrêmement souriants, leur vie maritale fut loin d’être un long fleuve tranquille. John est en effet connu pour être un grand séducteur à la libido insatiable. Mais Jackie, comme la plupart des femmes de la bonne société de cette époque, feint d’ignorer ses nombreuses conquêtes. Les Kennedy arriveront cependant à créer une certaine vie de famille avec la naissance de leurs deux enfants. Que John, par le biais des médias, mettra régulièrement en scène pour accroître encore plus son image de Président « bon père de famille ». Grâce à ces nombreuses séances photos, il nous reste des clichés pleins de tendresse où les facétieux John et Caroline, peu intimidés par les objectifs des photographes, se comportent comme des enfants d’américains moyens. Ces clichés contribuent à immortaliser « cette famille modèle ».

Le style iconique de « Jackie Kennedy »

Jackie Kennedy est une icône de mode avérée. Dès son arrivée à la Maison-Blanche, elle bouleverse les codes vestimentaires en se mettant au diapason de la mode sixties avec des silhouettes monochromes de couleurs vives ou pastel.

Ses choix judicieux en termes de coupe, de couleur, de créateurs et de matières font date. On associe généralement Jackie aux tailleurs-jupes en tweed, que ce soit des modèles Chanel ou des copies (autorisées à l’époque) réalisées par son styliste fétiche, Oleg Cassini. Car  fan des couturiers français tels que Givenchy, Chanel et Dior, elle ne pouvait s’offrir leurs créations jugées trop onéreuses par l’administration américaine. Jackie bénéficiera également de la vision de Diana Vreeland. Cette rédactrice en chef du magazine Vogue l’aide à  développer un look chic décontracté « made in USA » : le style BCBG des années 60 est né.

En tant que créateur du « look Jackie », Oleg Cassini a fait de la Première Dame l’une des femmes les mieux habillées du monde et une icône glamour de l’ère Kennedy. Pendant les 1000 jours de l’administration Kennedy, Cassini a conçu pour elle plus de 300 vêtements. Des manteaux, robes, robes de soirée, costumes et tenues de jour) qu’il coordonne avec tous les aspects de sa garde-robe : des chaussures aux chapeaux en passant par les gants et les sacs à main. Sur l’exposition, les croquis de Cassini, accompagneront les photographies de la Première Dame.  De ses tournées en Inde, en France, en Angleterre et en Italie, ainsi que lors des dîners d’État et des réunions de famille à la Maison-Blanche.

Mais le style Jackie c’est aussi une robe droite sans manches, un chapeau et des escarpins « kitten hills ». Un autre élément clé qui caractérise la First lady est sa coiffure, à la fois très moderne et féminine. Sa coupe au carré est en réalité le fruit d’un heureux hasard. Peu de temps après l’élection de son mari, elle se fait couper les cheveux dans le célèbre salon d’Helena Rubinstein. Son coiffeur habituel étant absent, il se fait remplacer par un collègue qui, sans le savoir, créé le carré bouffant le plus célèbre des Sixties.


Jackie Kennedy fut l’une des premières dames les plus populaires. Ses sorties faisaient tourner la tête des photographes. Sur papier glacé coloré ou sur des archives en noir et blanc, elle laisse un héritage fort. Jackie Kennedy est toujours une source d’inspiration pour de nombreux designers puisque Mélania Trump, pour l’investiture de son mari,  affichait un look similaire à celui de Jackie.

Jackie Kennedy était une femme libérée des années 60, qui écrivit sa propre histoire sans se laisser dicter des codes. Elle inspira les femmes du monde entier, fut un modèle des années 60 et demeure une icône un demi-siècle plus tard…

Jackie Kennedy Esquisse

Communiqué de presse

Le fabuleux destin de Jackie Kennedy

Du 1er Juillet au 2 Septembre 2019 – Galerie Joseph – 16 rue des Minimes – 75003 Paris

25 ans après sa disparition, la Galerie Joseph présente cet été, du 1er Juillet au 2 Septembre 2019, une exposition photographique sur Jackie Kennedy qui continue toujours de fasciner les foules.

On pourra la découvrir au travers d’une centaine de clichés qui retracent le destin hors du commun de cette petite fille modèle devenue First Lady.

Retour sur une personnalité iconique qui a profondément marqué l’histoire et dont la mention de son nom suffit à connoter le chic et l’élégance du personnage. Toujours à la pointe de la mode, Jackie décline dans les sorties officielles ou dans sa vie privée, des tenues que les femmes du monde entier tentent d’imiter ; elle devient l’emblème du look BCBG.

Le « Style Jackie Kennedy » est un mix de la haute-couture française (Chanel, Givenchy) et du prêt à porter américain (Oleg Cassini, son créateur fétiche). Derrière cette élégance, on peut aussi découvrir le début d’une nouvelle ère de la politique, celle de la communication, la silhouette au look novateur de Jackie contribuant à façonner l’image parfaite du président Kennedy.

Cette jeune femme d’allure royale, mère de beaux enfants, qui voulait faire du palais présidentiel américain un nouveau Versailles, avait créé la légende Kennedy.

Suite à l’assassinat de JFK, en taisant ses parties sombres mais en magnifiant le personnage de son mari, elle  invente le mythe Kennedy !

Epilogue

Les commissaires d’exposition, Ghislaine Rayer et Patrice Gaulupeau, ont choisi de consacrer cette rétrospective à la partie « Kennedy » de la vie de Jackie, car le couple qu’elle a formé avec le Président des Etats-Unis est unique en son genre. Grâce à lui, elle était devenue aux yeux du monde la « reine de l’Amérique », grâce à elle, il était devenu le plus puissant des chefs d’état.

Jackie était une femme libérée, qui écrivit sa propre histoire sans se laisser dicter des codes. Elle inspira les femmes du monde entier, fut un modèle des années 60 en faisant souffler un vent de modernité sur la vie politique américaine et demeure une icône de mode un demi-siècle plus tard…

Retombées presse

https://www.vogue.fr/culture/article/jackie-kennedy-exposition-photos-galerie-joseph-a-paris

http://madame.lefigaro.fr/style/le-style-inoui-de-jackie-kennedy-celebre-dans-une-exposition-parisienne-240419-164847

https://www.vanityfair.fr/culture/voir-lire/diaporama/jackie-kennedy-la-galerie-joseph-va-exposer-des-cliches-rares-de-la-premiere-dame/54942

ps://tendances.orange.fr/mode/news-mode/article-jackie-kennedy-une-expo-rend-hommage-a-son-style-legendaire-CNT000001fgx5q.html

 

Copyright Ghislaine RAYER & Patrice GAULUPEAU 

 

Drapeau français

« Jackie, an  Icon »

From 2nd July – 1st September 2019

Galerie Joseph – 16 rue des Minimes – 75003 Paris

25 years after her passing, Galerie Joseph will be introducing this summer, from 1st July to 2nd September 2019, a photography exhibition, “Jackie, an Icon” centered on Jackie Kenney who captivates everyone to the present day.

The exhibition curators, Ghislaine Rayer and Patrice Gaulupeau, have deliberately decided to dedicate this retrospective to the ‘Kennedy’ side of Jackie’s life, as the relationship she had with the former President of the United States was quite unique. Through him, the world perceived her as the ‘queen of America’ and through her he became the most powerful head of state.

The regal looking young lady, mother of beautiful children, who aimed to turn the presidential palace into a new Versailles, was actually behind the Kennedy legend. Following JFK’s murder, she maintained the myth around her late husband by keeping his dark sides quiet and glorifying instead his character.

This exhibition looks back at the timeless icon whose very name instantly brings to mind the chic and elegance she embodied. Always very fashionable, Jackie wore in her official outings as well as in her private life, outfits that the rest of the world tried to copy; she became the figure of the preppy look.

Jackie Kennedy’s style was a mix of French haute-couture (Chanel, Givenchy, and Dior) and American ready-to-wear (Oleg Cassini, her designated designer). This polished elegance actually corresponded to the beginning of a new political era, in which communication was key and where Jackie’s modern look was actively contributing to the President’s impeccable image.

To better understand the legend she became, the exhibition will put on display about a hundred photographs, all retracing the extraordinary fate of a model child who became First Lady. Featuring both moments of happiness and sadness in her life, each picture will aim to shed a new light on this enigmatic woman.

 

From her childhood to her wedding to JFK

Jacqueline Lee Bouvier was born in July 1929 in a wealthy family from New-York. She spent the early years of her life in her family’s estate in East Hampton where she became an accomplished equestrienne from a young age, a lifelong passion she continued practicing. She also took a liking to drawing, literature and poetry. But this idyllic childhood came to an end when, to her greatest dismay, her parents divorced.

 

Jacqueline only went to prestigious schools where she was a bright and hardworking student, exceeding in literature and sports. At the end of her secondary education she was named ‘Debutante of the Year’ and at 20 years-old left for France where she first took an intensive French course at the University of Grenoble, before attending the Sorbonne in Paris where she expanded her passion for the French culture.

At the end of her studies, she came back to the US. Soon after, she won Vogue magazine’s Prix de Paris contest, beating out almost 1,300 contestants.

Refusing to be a housewife and proclaiming her independence, she worked as an inquiring photographer for the Washington Times-Herald in 1952 and stood out with her vivacity, great education, discretion – and her snobbish manners! On that same year, her life changed completely when she met  John Fitzgerald Kennedy who was a 35-year-old rising star in the Democrat Party.

After he was elected Senator in November, their relationship became more serious and Kennedy proposed, following the advice of his father who saw Jackie as the perfect woman to help his son rise to power.

The wedding took place on 12th September 1953 in Newport and the ceremony was deemed the social event of the season.

The independent woman she aspired to be eventually fell into line to become a model spouse.

 

Jackie and John Kennedy, a complementary couple

While John was deeply involved with the country’s domestic policy, Jackie was flawless in her role of First Lady. Although quite discreet, she charmed everyone with her refined manners and her impressive general knowledge.

As soon as John was inaugurated, she started refurbishing the White House. Jackie was very keen to reestablish the prestige of the national emblem and founded the Fine Arts Committee for the White House to help locate antiques that would reflect the style of past presidents and the history of the country.

She was the initiator of many official events and made the White House a showcase of artistic and intellectual creativity: painters, musicians, writers and scientists would mingle with politicians, diplomats and head of states.

Jackie  » Queen of USA « 

On state visits, she appealed to everyone with her knowledge of foreign languages (Jackie could speak fluent English, French, Spanish and Italian) and achieved to outshine the President himself. During the couple’s visit to Paris in 1961, John noticed how dazzled the French President Charles de Gaulle was by the American First Lady, and reportedly declared ‘I am the man who accompanied Jackie Kennedy.’

Jackie and John as a family 

Although they looked radiant in their wedding pictures, their marital life was far from peaceful. John was an infamous seducer with an insatiable libido and Jackie, being a woman of high society, pretended she didn’t know of his numerous conquests. Nevertheless, the Kennedys still managed to build a family with the birth of their two children whom John liked to put on a show for the media to further establish his image of a good father. These many orchestrated shots showed the mischievous John and Caroline, who were used to the cameras, behaving like regular American kids and reinforcing the image of the picture-perfect family.

The iconic style of « Jackie Kennedy » 

Jackie Kennedy was an acknowledged fashion icon. As soon as she stepped into the White House, she disrupted the dress codes by being in tune with the sixties style with bright and pastel monochrome colours.

She made history with her witty choices in shapes, colours, designers and fabrics. Jackie is commonly associated to skirt suits made of tweed, whether they were actual Chanel designs or imitations (allowed back then) from her favourite designer, Oleg Cassini. Although she was a fervent aficionado of French designers such as Givenchy, Chanel and Dior, she couldn’t afford their designs deemed too expensive by the American administration. Jackie also benefited from the guidance of Diana Vreeland, Vogue’s editor in chief, who helped her cultivate a chic and casual style ‘made in USA’ – and thus was born the preppy style of the 60s.

As the inventor of the ‘Jackie’ look, Oleg Cassini helped the First Lady become one of the best dressed women of the world, and a glamorous icon of the Kennedy era. During the 1,000 days that Kennedy governed, Cassini conceived for Jackie more than 300 items (coats, dresses, gowns, suits and day outfits) and coordinated all the aspects of her wardrobe, from her shoes and hats to her gloves and purses. In the exhibition, Cassini’s scamps will be displayed side by side with shots of the First Lady on her international tours in India, France, England and Italy as well as formal dinners and family meetings at the White House.

But the iconic Jackie look also consisted of straight sleeveless dresses, hats and kitten hills. She was likewise known for her trapeze skirts and high-waited pants. The accessories she wore also contributed to the renown of her fashion style, such as her famous triple layered pearl necklace designed by Kenneth Jay Lane, and her Pillbox hats designed by Halston and captured in many shots.

Another key feature was her hairstyle, very modern and feminine. Her bob was actually a mere coincidence: soon after her husband was elected, she went to the well-known salon of Helena Rubinstein and, in the absence of her usual stylist, was looked after by someone new who, quite unwittingly, created the most influential puffy bob of the 60s.

 

Jackie Kennedy was one of the most popular First Ladies, and her outings always gathered many photographers. Weather she appears on glossy paper or in black and white archives, she left a strong legacy and remains to date an inspiration for many designers – for her husband’s inauguration, Melania Trump  wore a very similar style to Jackie’s.

Jackie Kennedy was a free woman who forged her own path and followed her own rules.

She inspired women from all around the world, was a role model in the 60s and remains an icon half a century later…Jackie Kennedy Esquisse

Copyright Ghislaine RAYER & Patrice GAULUPEAU